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  • Photo du rédacteurThe English Fairy

Je me suis brûlé les ailes

Le burn out, beaucoup en parlent, beaucoup le vivent aussi. J’ai cependant l’impression que nous en parlons encore comme d’un sujet tabou. Souvent sur le même ton que « je vois quelqu’un »… Vous savez, cette phrase qu’on dit un peu en chuchotant, couvert de honte et en essayant de se cacher. On s’expose dans sa vulnérabilité et dans son mal-être. Dans une société qui a encore des difficultés à concevoir ces situations de détresse. C’est donc un acte de courage pour moi aujourd’hui. Je m’exprime pour mettre des mots sur mon malaise et pour créer un dialogue en espérant tendre la main à d’autres personnes qui pourraient avoir besoin de savoir que nous ne sommes pas seuls. J’ose, je verbalise et j’explique qu’il n’y a pas de fatalité. J’ose, je verbalise et j’explique pour rendre hommage à toutes celles et ceux dans la souffrance et/ou qui ne sont plus avec nous. J’ose, je verbalise et j’explique en ne laissant rien de côté. Car oui, je suis enseignante et je fais un burn out.


Le burn-out, qu’est-ce que c’est?

Je crois qu’on lui donne pas mal de définitions mais ce qui revient le plus souvent c’est ce sentiment de mal-être profond dans sa pratique professionnelle. Ce je ne sais quoi qui nous conduit à perdre le goût de ce que l’on fait. Il se manifeste de plein de façons différentes: tristesse, fatigue physique, somnolence, susceptibilité, agressivité, procrastination, maux de tête, hyperactivité, et j’en passe. Beaucoup de ces symptômes fonctionnent ensemble. On dit aussi que la dépression est un symptôme du burn-out. Je ne suis pas médecin ou professionnelle de santé (pas encore…). Je ne connais pas les nuances et les subtilités complexes de ce phénomène de société. Je dresse ici un portrait dans les grandes lignes. Mais même dans ces grandes lignes, on devine que ça n’a rien d’agréable.


Mon cas particulier

Dans les faits, ce sont donc ces émotions qui nous empêchent de nous investir pleinement dans notre travail. Cette pensée au réveil qui nous écrase et cette petite voix qui nous dit « reste au lit, tu y es bien, de toute façon si tu y vas ça va mal se passer, et il y a de fortes chances pour que tu ne manques à personne » (oui je parle d’expérience).

Je pense que je n’ai pas encore le recul nécessaire pour vraiment évaluer la durée de ce mal-être.

Depuis mon entrée dans l’Education Nationale, je ne peux pas dire que j’ai été très épanouie. Une année de stage assez difficile, un premier arrêt de deux mois. Un stage prolongé où je change d’établissement. Je me sens un peu mieux mais c’est pas encore ça. L’inspection de titularisation est un cauchemar. Mais ça passe. Je me souviens que je disais déjà à l’époque « si ça ne marche pas je démissionne ».


Et puis…la mutation. Je suis affectée sur un voeux qui n’existe pas, dans une ville qui est à ce moment là à 65km de chez moi, dans un autre département. C’est 1h de voiture, sans les bouchons. C’est en REP+. C’est en zone sensible. C’est en politique de la ville. C’est la douche froide et je ne comprends pas trop ce qui se passe. Mais j’accepte le défi et je suis certaine que je peux trouver le moyen de m’épanouir.

J’aime aider les autres. J’en ai besoin même. Ce milieu difficile semble donc fait pour moi: des problématiques de partout et des élèves en demande et dans le besoin d’interlocuteurs investis et bienveillants.

La rentrée arrive. Je suis vite fatiguée physiquement, j’ai des étourdissements, je tombe de fatigue quand je rentre pendant. Mais ça va, les élèves sont sympathiques et je n’ai aucun problème de discipline. Je sais être ferme mais à l’écoute et ça semble leur plaire.

Je passe un nombre d’heures absolument honteux à préparer mes cours et à adapter mes supports. Je m’oublie un peu c’est vrai. Mister Fairy commence à me dire « attention, tu as l’air fatiguée ».


L’année avance. Les symptômes physiques inquiétants sont persistants. La suite, vous la connaissez. Cancer, chimio, arrêt prolongé, retour brutal et une fin d’année très négative. Je m’interroge sur mon avenir et sur ma pratique d’enseignante.


Comment faire la différence entre le burn-out et ce qui tient de ma pathologie me direz-vous?

Et bien je vais vous le dire, et j’espère que vous êtes assis. Rien qu’à l’écrire je suis en colère.

Le jour où je me suis rendue compte que j’étais plus « contente » d’aller à mes séances de chimio que dans mon établissement, ça a fait tilt. Oui, je supportais mieux d’aller passer 45 minutes en salle de perfusion que d’aller dans mon établissement. LE CHOC.

Et c’est comme ça que tout s’est accéléré à cette rentrée 2019. La rémission annoncée par les médecins en juin est loin, et je fais une rechute à la rentrée. Coïncidence? Mouais…

Et tout le tralala recommence: fatigue, nausées, maux de tête… Entre le 31 août et le 13 septembre, je retrouve ces sensations dont je vous ai parlé en début d’article. Je suis épuisée, susceptible, agressive, je perds patience, je pleure tous les soirs, je suis en colère sans raison, tout m’énerve, je somnole (même au volant), je vomis (oui, évidemment, la chimio n’aide pas).

On m’en demande beaucoup. Les gens pensent que je vais mieux et que je peux de nouveau assumer 60h de travail par semaine. Un vendredi matin, alors que je commence à 10h30, on nous a collé une réunion à 8h. D’ailleurs ce sont des réunions qui sont de plus en plus fréquentes. Sur des moments de la journée où normalement on a autre chose à faire.

Ah bon? On mange pas le midi normalement? Au temps pour moi… *sarcasme*

Bref, je sens que je ne dois pas aller au collège ce jour là. Mais ma conscience professionnelle prend le dessus et je sais que mon pilote automatique est performant. Il a de l’entraînement. Je monte dans ma voiture, je roule, pendant ces 46km qui me séparent du collège. J’ai la boule au ventre, comme depuis le 31 août. J’ai les dents du fond qui baignent (désolée, pour le glamour on repassera).

Je passe la porte, et…patatra. La migraine qui me tombe dessus en plus de tout le reste. La vue qui devient trouble. J’ai à peine le temps d’arriver jusqu’aux toilettes. Je suis en retard à la réunion. Je ne vois toujours pas très clair mais j’y vais. J’ai mal, partout. Et puis ça recommence, il faut que je sorte, vite. Je me sens étouffée et enfermée.

Mes collègues assistent à mon état, impuissants. On me demande de rentrer chez moi. Je ne refuse pas. Je ne me reconnaîs pas. Je me sens un peu différente mais sans vraiment comprendre.

Les gens me donnent plein de conseils sur différentes manières de me reposer et de me changer les idées. Et puis tout le monde essaye de me rassurer sur la suite. « T’inquète quand tu reviendras, ces trucs là auront été gérés, tu pourras te remettre tranquillement dans tel et tel projet ». Et là, ça me frappe. Comme une claque, aller et retour. Je ne reviendrais pas. Je ne peux plus. C’est fini.

Je quitte les lieux assez mal physiquement mais finalement presque soulagée. Le poids sur mes épaules disparaît et je fais la route jusque chez le médecin déterminée à assumer mon état.

On est le vendredi 13 septembre.


En arrivant chez le médecin, je suis honnête. « Je vais mal psychologiquement. Ces symptômes physiques qu’on pourrait confondre avec des effets secondaires de la chimio n’en sont pas. Je ne suis pas épanouie dans mon travail et j’ai besoin de m’arrêter avant que ça ne dégénère ». Le médecin, très pragmatique me répond « Ce qu’il vous faut c’est sortir de ce trou. Si un cancer ne vous a pas suffit, espérons que le burn-out fera son job ». Douche froide. Un burn out? MOI? Impossible… Et pourtant. Ce n’est pas la première fois qu’on m’en parle. Ca aura été assez progressif finalement et le mal-être perdure depuis un moment. Le déni a duré et s’est bien installé.


Je rentre chez moi. Impossible de manger. Je fonds en larmes dans mon canapé et je finis par m’endormir. Mister Fairy rentre et on passe de longues heures à parler. On évoque mon mal être et ce qu’on peut faire pour y remédier. On est d’accord sur une chose: il me faut une pause. LONGUE. Je ne peux pas retourner là où je suis cette année. J’ai encore du mal à l’admettre totalement. Le lâcher prise n’est pas ma spécialité. Et puis je repense à tout ce qui ne va pas. Et ça finit de me convaincre. Je lance les démarches d’un congé longue maladie.


C’est long et complexe. L’administration ne me fait pas de cadeau. Car je suis en arrêt pour burn out, pas pour ma pathologie. Et vous comprenez, « ce genre d’arrêt, ça passe après les autres en commission » (je cite les paroles d’une adorable secrétaire du service médical). Mais je tiens bon. Malgré le manque des élèves et de certains collègues, je sais que c’est toxique pour moi. La vague des suicides me secoue profondément. Je commence à être très en colère. Révoltée même. Je refuse de cautionner ça. Si je dois retourner travailler, je dois faire « comme si »? NON.

L’idée émerge petit à petit. Je repense à mon arrêt plus tôt dans l’année où j’avais songé à ce que je pouvais faire si je n’étais pas prof. J’ai souvent dit que je ne savais pas vraiment. Prof c’était un peu comme une évidence pour moi quand j’ai commencé à enseigner. Je me sens un peu « nue » sans. Et puis je réfléchis, je pense à mon parcours, à là où j’en suis, où je veux aller.

La naturopathie se présente presque comme une évidence (aussi). C’est logique, avec mes pathologies, je me suis déjà intéressée à tout ça. Et ça me plaît. Ça constitue d’ailleurs 80% de mes lectures personnelles. Pourquoi pas..??


Le reste du processus n’est pas tout rose vous vous en doutez. Une telle remise en question professionnelle est douloureuse surtout lorsque l’on s’investit comme je l’ai fait. J’ai réellement la sensation d’avoir essayé de m’intégrer au système. Mais sans jamais réussir. Je me sens vidée et broyée.

Je suis en revanche extrêmement chanceuse d’avoir dans mon entourage des proches qui sont à l’écoute et bienveillants. Ils me soutiennent dans ce passage à vide et m’encouragent à suivre la voix du coeur. Sans jamais essayer de me culpabiliser de quoi que ce soit. Et pourtant ça n’est simple pour personne.


Pourquoi c’est difficile?

- les gens ne comprennent pas ET ne respectent pas. On tente de me convaincre de rester. « Mais tu veux pas faire une mutation dans un autre ministère? », « Mais tu veux pas aller en école Montessori ». Comme si il FALLAIT que je sois prof et rien d’autre. Well, here’s the thing people… I AM NOT WHAT I DO!! Je ne compte plus le nombre de personnes qui m’ont suggéré de faire une mutation en interne, ou même d’aller enseigner pour des écoles Montessori, « parce-que je pourrais m’épanouir dans un système différent ». Mais les gars, que ce soit Montessori ou les privés hors-contrat, les élèves sont préparés aux examens nationaux. Ils doivent donc suivre le même programme. C’est peut-être effectivement moins la galère quand tu veux tenter des choses dans ta classe, mais le fond du problème reste le même: il faut rendre des comptes à l’administration qui exige que tous les points du programme soient étudiés. Donc…THANKS, but NO THANKS.

Je ne parle même pas des suggestions de muter dans d’autres administrations ou au ministère… Totalement incohérent pour moi. Je ne veux plus travailler pour l’état.

- J’ai peur de l’inconnu. Clairement, je sors de ma zone de confort et je pars faire une exploration dans la jungle entreprenariale. Purée ce que c’est flippant. Aucune vision sur le revenu. Une variable de rentrée d’argent quoi. Chez moi la question de la sécurité financière est très importante et ça me donne des sueurs froides de ne pas savoir ce que je vais pouvoir gagner.


- L’impact sur mon entourage. C’est réellement l’un des aspects les plus difficiles à vivre. D’un point de vue financier, un arrêt de travail (qu’il soit classique ou de longue durée) a de grosses conséquences sur le salaire. Quand on vit en couple, ça veut dire « imposer » ses difficultés à l’autre et lui demander de faire avec. Lorsque l’on me sort le discours « oui mais dans un couple on est là pour se soutenir », j’ai les poils qui se dressent. OUI, BIEN SUR! Et donc? C’est censé me soulager? Je dois me dire que c’est normal?


- L’impression d’un immense gâchis. J’aime enseigner, j’aime transmettre et voir la petite lumière s’allumer dans le regard des élèves. J’aime créer des séquences et les mettre en application et « rendre les élèves acteurs de leur apprentissage ». J’aime le métier tout simplement. J’ai plein d’idées, je suis toujours très créative. Mais aucune place pour moi dans cette institution. Je sors trop du moule. Et j’ai beau essayer d’y entrer, je finis toujours par prendre des chemins de traverse. Ca ne colle pas, c’est tout. Concrètement, c’est compliqué parfois de ne pas vivre les choses comme un échec. Pourquoi je n’ai pas réussi? Pourquoi ça ne marche pas? Pourquoi les autres y arrivent? J’ai tant de choses à apporter à ces jeunes. Et simplement parce-que le système ne conçoit pas la différence, je dois partir?


Ce qui ne me correspond pas/plus dans l’Education Nationale

- le rapport « clienteliste » qui se créé de plus en plus entre les élèves/parents et les enseignants. Maintenant, il n’est pas rare de devoir justifier ses choix pédagogiques et ses critères de notation non seulement aux parents mais aussi aux élèves qui nous demandent des comptes. Ce n’est plus seulement l’expression d’un agacement face à la mauvaise note et la comparaison avec la note du voisin, c’est une véritable remise de question de notre manière de les évaluer. « Mais pourquoi noter la grammaire sur 5 alors que c’est ce qui nous pénalise le plus? » « Mais pourquoi attribuer seulement 2 points pour l’originalité alors que c’est ce qui nous fait monter la note ? ». Nous sommes donc face à des élèves qui font un peu leur marché en fonction de leurs intérêts personnels et qui font fis de notre expertise. Qui d’ailleurs n’a plus vraiment de valeur. A une époque presque lointaine, l’enseignant représentait cette source de savoir et une figure d’autorité indiscutable. Aujourd’hui, c’est presque comme si on devait demander l’autorisation d’être là. On doit prouver que l’on sait ce qu’on fait pour que l’on nous accorde le « droit » d’être là.


- L’évolution des politiques. Attention sujet sensible. C’est pourquoi je ne m’étalerais pas, au risque de recevoir (à nouveau) un gentil mail de mes supérieurs me rappelant mon « devoir de réserve ». Je dirais simplement que les demandes ministérielles ne me semblent pas cohérentes avec la réalité du terrain. Il me semble complexe de demander aux enseignants d’encadrer des élèves et de les mener vers la réussite alors même que l’objectif n’est pas clair. Même les méthodes ne sont pas claires. Faites ci, faites ça. Personnellement c’est difficile pour moi. J’ai la douloureuse sensation qu’on me force à rentrer dans un moule dont les contours sont rigides comme du bois. Et j’ai aussi l’impression de prendre trop de place.


- Le manque de liberté laissée aux enseignants. Et cela découle directement du point précédent: dans les demandes officielles, il y a peu de leste laissé aux enseignants pour mettre en place des pratiques différentes qui pourtant collent souvent mieux aux élèves que nous avons dans nos classes. Pas l’élève « lambda » imaginaire présenté dans les discours officiels.


- La misère sociale et le rôle de l’école. Clairement, ça a été la plus grosse claque de ma vie. Me confronter à la jeunesse d’aujourd’hui. Pourtant ils ne sont pas si éloignés que ça de ma jeunesse (oui oui, je suis encore jeune, j’ai de la chance). Mais j’ai l’impression qu’un Univers entier nous sépare. Ces adolescents que je côtoie au quotidien sont plus matures et plus au courant des problématiques d’adultes. C’est d’autant plus vrai dans les établissements difficiles. Ce sont les déserts de l’institution: des enseignants néo-titulaires affectés sans aucune formation, des moyens en baisse, des classes de plus en plus surchargées, des projets supprimés, et j’en passe. Nous sommes aux premières loges, au front, mais nous sommes complètement désarmés. Une pauvreté et un manque de culture scolaire sans pareilles. C’est édifiant. On pourrait en écrire un livre.


Avec ces mots et ces maux, je tourne la page d’une carrière, d’un moment de vie. J’ai beaucoup appris sur moi et sur les autres. J’ai un profond respect pour la profession et les enseignants qui continuent à se battre tous les jours. Ceux qui sont dans des établissements « plus simples » avec des élèves « choupinous » et ceux qui sont dans des établissements « plus difficiles » avec des élèves « moins choupinous ». Ce métier est formidable et il est enrichissant.

Ce burn-out ne me fait pas changer d’avis là-dessus. Le quitter ne fait pas de moi une mauvaise personne. C’est une rupture d’autant plus difficile que la passion et l’amour est là. Nous ne sommes pas fait l’un pour l’autre, tout simplement. On dirait presque que je parle d’une relation amoureuse, mais dans le fond, c’est un peu ça.


Je voudrais terminer par vous exprimer toute ma gratitude, à vous, chers lecteurs. A tous ceux qui m’ont soutenue dans ma carrière et m’ont fait avancer en tant qu’enseignante. A toutes celles et ceux qui m’ont témoigné leur soutien et leur admiration pour mon travail.


Je pense tout d’abord à Estelle Recht, que j’ai découvert lors de mon année de stage. Tes ressources et ton blog ont constitué pour moi une véritable mine d’or.

Tout comme les pages de Chez Chris, Supercalifragilistic, Five O’Clock Teach, et Pumpkin Brownies et Teachin’ Magic. Des personnes si lumineuses et passionnées, comme il en faudrait des milliers dans notre métier. MERCI à vous de partager votre expertise et votre savoir-faire.

J’ai aussi beaucoup de gratitude pour My Little Teaching Lab. Au delà d’une enseignante passionnée et douée, tu aussi une très belle personne, qui a pris le temps de m’écouter et de se montrer bienveillante dans mes moments de doutes. Un vrai coup de coeur professionnel et je l’espère amical. MERCI du fond du coeur.


Et enfin, un grand merci à mes proches, qui se reconnaîtront sûrement en lisant ces lignes. Mister Fairy. Que dire…un soutien sans faille, des conseils avisés et une épaule solide et waterproof pour recueillir mes nombreuses larmes. Mon nouveau projet prend vie aussi grâce à toi, et c’est le plus beau cadeau d’amour que j’ai reçu.

C. Une petite fée rencontrée pendant mon renouvellement de stage. Un coup de foudre amical presque immédiat. Des valeurs et des principes partagés. Des heures à travailler ensemble pour donner le meilleur de nous-mêmes. Une personne si douce et si solaire. Je suis très chanceuse d’avoir croisé ta route. Merci d’être toi.

C. Je n’ai pas les mots pour exprimer toute ma gratitude et mon amour. Nous nous sommes rencontrées alors que j’étais encore en Master. Tu te cherchais un peu et moi aussi. Que de chemin parcouru depuis. Ton oreille attentive et pragmatique me permet de toujours garder un pied sur terre, mais la douceur de ton coeur m’emmène dans des contrées imaginaires le temps d’oublier un peu mon quotidien. Merci de ta présence et de ton soutien. To the moon and back.

Une page se tourne. Je tire ma révérence. Je vais muter, mais dans une autre réalité. Plus belle, plus en accord avec mes valeurs. La route semble ponctuée d’obstacles, mais j’y arriverais. Après tout, je suis une fée.


Poussière de fée et derniers mots,

The English Fairy

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